Katanga_situation_secteur

SITUATION DANS LES SECTEURS ECONOMIQUES

1. AGRICULTURE, PECHE ET ELEVAGE

1.1. Situation générale de l’agriculture.
En dehors de la vocation minière de la province, la partie Nord renferme des atouts devant
déboucher au développement du Katanga après les mines. Ces atouts sont des conséquences
logistiques de ses disparités écologiques et de ses vastes étendus de terres, de sa faune et de sa
flore.
C’est ainsi que sont pratiqués l’agriculture, la pêche et l’élevage avec leurs différentes caractéristiques (moderne et traditionnelle). Ça et là aux alentours des centres de consommation son érigés plusieurs unités agro-industrielles approvisionnées en matière première à partir de zone de haute production. . La forte demande des produits vivriers des centres miniers tels que Lubumbashi, Likasi et Kolwezi peut servir de stimulant pour le développement du secteur agricole de la Province à partir décès potentialités naturelles favorables au développement du secteur agricole 1.2.
Manioc
Le manioc occupe la première position dans la production provinciale et deuxième (15%) sur le plan
national après le Bandundu (22%) C’est l’aliment le plus consommé au Katanga et représente 60%
des composants glucides de la ration des ménages. Il est souvent consommé en mélange avec le
maïs et parfois seul, ou sous forme de carotte.
Maïs
Le maïs est l’aliment de base surtout des populations de l’hinterland minier du Katanga. Au niveau de
la consommation interne, il représente environ 20% des éléments glucidiques de la ration et occupe
ainsi la seconde place après le manioc (60%). Les planteurs et la plupart des projets agricoles de la
province en ont fait la principale spéculation. La forte demande en maïs a fait que les prix de ce
produit n’ont cessé d’augmenter.
Durant la période en revue, le Katanga occupe la première place pour la production national du maïs
(26%) suivie par les provinces du Bandundu (17%) et du Kasai Oriental (16%). Mais, malgré cette
importance relative, la production du Katanga est encore en deçà de la demande intérieure; c’est ce
qui explique les importations de cette denrée des pays du Sud tels que la Zambie, le Zimbabwe et
l’Afrique du Sud.
Arachide
L’arachide vient en troisième position en termes de volume de la production nationale dans laquelle
elle intervient à près de 16% derrière le Bandundu (26%) et la province Orientale (18%) C’est un
produit consommé frais, sec ou sous forme de pâte mais la demande régionale est restée en deçà
des potentialités de la production de la province.
Cultures industrielles
Les cultures industrielles sont aussi pratiquées dans la province et notamment le tabac, le coton, et
dans une certaine mesure le palmier à huile. De ces cultures, seules le tabac et le coton contribuent
de façon significative à la production nationale. En ce qui concerne le palmier à huile, la production
provinciale représente 3% de celle nationale et en ce terme, il occupe la 8ème place. Il est la première
source d’éléments lipidiques de la ration (80%).
1.3 Production Animale

Comme toutes le provinces, les spéculations animales se pratiques au Katanga, mais c’est l’élevage
du gros bétail qui a plus prospéré dans les conditions de la province par rapport aux autres espèces.
L’élevage du gros bétail est surtout pratiqué par le secteur moderne de ranching. Ce type d’élevage
rencontre les conditions favorables à son expansion dans les hauts plateaux de Marungu, de Mitwaba
et de Haut- Lomami. Au niveau national, le Katanga dispose du plus grand nombre de bétail en ranching. La production en viande bovine de la province représente 18% de celle nationale et vient en seconde position après la Province Orientale (32%). Les conditions d’élevage sont également favorables pour le petit bétail et la basse cour où la part de chaque spéculation respective au niveau national est de 6% pour le caprin,3% pour les porcins, 16% pour les ovins et 4% pour la volaille. Les mauvaises conditions sanitaires et le manque d’un programme de prévention des maladies limitent les performances de ce sous secteur.
En ce qui concerne la pêche, la Province du Katanga est la première productrice nationale du poisson
avec environ 31%. Les activités de pêche sont concentrées à Kalemie, Kasenga, Kapolowe, autour
des lacs (Tanganyika, Moero, Upemba, Kisale) et le long du fleuve Congo ainsi que les grandes
rivières telles Luvua, Luapula, Lovoi, Lufira, etc. Il convient de signaler l’existence de la pêche dite
villageoise dans les ruisseaux, les zones marécageuses et les petits lacs artificiels ou naturels un peu
partout au Katanga.
1.5.La forêt

Quant à l’exploitation forestière, elle n’est pas très développée dans la Province du Katanga. Elle se
limite essentiellement à la collecte du bois de chauffe, à la coupe de quelques essences destinées à
la fabrication du charbon de bois et des meubles ou encore utilisées dans la construction des
maisons. La forêt du Katanga procure également à ses populations le gibier et autres produits de
cueillette (chenilles, champignon, légumes forestiers, etc.) dont l’évaluation n’est toujours pas aisée.
1.6 Structures d’Encadrement
Ce secteur est appuyé par plusieurs agents de développement plus ou moins organisés au sein des
coopératives et ONG, dans les projets agricoles et de développement rural, dans les sociétés agro-
industrielles, les PME, les services des Ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et du
Développement rural.
Selon le rapport de l’Inspection Provinciale du Développement rural , on dénombrait en 1995 au moins
336 coopératives et associations paysannes opérationnelles spécialisées dans l’agriculture, l’élevage,
la pêche, la laiterie, l’artisanat, les services, la pisciculture les scieries et dans la mobilisation de
l’épargne et l’octroi de crédit.
Les problèmes auxquels sont confrontées les populations rurales se résument en ces termes.
1.7 Sécurité Alimentaire
La ration alimentaire réelle du Katangais repose sur les produits glucidiques principalement le manioc et le mais, le riz, la patate douce etc. la partie lipidique est constituée de l’huile de palme et de l’arachide graine, tandis que pour les protéines, la viande, le poisson et le haricot. TABLEAU 1. Ration réelle et idéal bilan alimentaire (1995) L’offre et la demande se présentent comme suit : Comme l’indique le tableau du bilan alimentaire, la province du Katanga a toujours été autosuffisante en manioc, arachide, poisson et les légumes. Le tableau ci-dessous donne la répartition et l’importance de la production par District. Tableau n°. Répartition et importance de la production alimentaire par District. Pour les cultures ci hautes mentionnées, Tanganika seul produit 35% ,27% Haut-Lomami et 18%pour le lualaba. D’où l’importance de ces deux districts considérés comme greniers de la province. Quant à la production animale, elle se présente comme suit en % District Quant au poisson, on le trouve dans tous les Districts de la Province. Quelques indicateurs de la pauvreté en milieu rural La population en milieu rural est la plus défavorisée en approvisionnement en eau potable. Seulement 29% de la population rurale a accès à l’eau potable, et le reste de la population est obligé de parcourir des longues distances pour se la procure. Aménagement hydro agricole pour la production Compte tenu de la longue durée de la saison sèche que connaît certains districts du Katanga et sa conséquence sur le calendrier agricole, des aménagements hydro agricoles sont pratiqués par les paysans et cela à petite échelle dans les bas-fonds à sols alluvionnaires, ces aménagements sont faits généralement pour les cultures maraîchères. Accessibilité aux produits de 1ere nécessite La difficulté repose sur les points suivants : * le manque d’intégration du système de transport ; *le mauvais état des routes ; *le non balisage et dragage des voies lacustres et fluviales ; *l’insuffisance des moyens de transport *la faiblesse de la rotation des moyens de transport disponible *les tracasseries policières et administratives Couvertures et accessibilité aux infrastructures socio-économiques La faible couverture et accessibilité aux infrastructures socio-économique de loisirs et de déplacement sont dues pour une grande part aux mauvais états des routes. Accessibilité aux intrants de production a) accessibilité aux intrants de production agricole Les intrants agricoles utilisés sont les engrais et produits phytosanitaires, les semences et boutures, et les équipements de travail. a.1.SEMENCES ET BOUTURES Les principales semences produites au Katanga concernent les cultures vivrières. Et quelques initiatives privées éparpillées dans la province. Le CRM et l’INERA se chargent de la production des semences de base. La fourniture en semences commerciales connaît des sérieux problèmes car l’offre n’arrive pas à couvrir le besoin de la province, raison pour laquelle les exploitants recourent à l’importation des semences de la Zambie, du Zimbabwe et de l’Afrique du sud. Les ONGs, les opérateurs économiques et les missionnaires de la province assurent la commercialisation de ces semences dans le milieu local. Les engrais sont surtout utilisés dans l’hinterland minier de Lubumbashi, Likasi et Kolwezi. Les principaux fournisseurs d’engrais et produits phytosanitaires dans la province sont les services étatiques et les initiatives privées de développement. Les besoins réels sont de l’ordre de 20.000T dont seulement le 1/10 est disponibiliser sur le marché. a.2. EQUIPEMENTS ET MATERIELS AGRICOLES Le petit outillage agricole (houe, machette, coupe-coupe et hache) est distribué par la FAO. Les services spécialisés de mécanisation mettent à la disposition des exploitants agricoles des machines et équipements agricoles. La province compte en tout +/- 11.000Has de terre mécanisables situées dans l’hinterland minier de Lubumbashi et à la Kaniama-Kasese b) Accessibilité aux intrants d’élevage Les géniteurs proviennent de la Zambie, de Zimbabwe et l’Afrique du sud. Pour ce qui concerne les médicaments, les vaccins, les matériels et équipements vétérinaires, la plupart sont importés de la Zambie, la Tanzanie, le Zimbabwe, le Malawi et les Etats-Unis d’Amérique. On signale la présence d’un vétuste à Lubumbashi. La production d’aliments pour bétail ne satisfait pas toute la demande. D’où le recours à des importations en provenance des autres pays d’Afrique Australe. c) Accessibilité aux intrants de pêche La pêche au Katanga est surtout artisanale, et les intrants sont fabriqués localement. Quelques chambres froides, sel marin et bois de chauffage servent à la conservation et au conditionnement des poissons. Il existe deux grands centres d’alevinage au Katanga. (Malonga et Kipopo). La pisciculture est très pratiquée dans le Haut-Lomami avec +/-500Ha de superficie. 2 ENVIRONNEMENT

Dans le secteur environnemental, l’on observe une baisse des précipitations et des perturbations
climatiques consécutives au déboisement principalement relevé autour de grands centres urbains et
autres. Environ 964.000m3 de bois sont coupés pour de raisons de chauffage ou de construction.
Cette situation entraînement non seulement l’appauvrissement et la dégradation des sols mais aussi
la disparition des espèces végétales et animales

3 SITUATION DANS LES AUTRES SECTEURS DE LA PRODUCTION

3.1.Potentialités minières

3.1.1 Contexte Général Le Katanga est une province essentiellement minière. Toute l’activité économique de la Province gravite autour de l’exploitation minière (industries, agriculture, banques, transport, eau électricité, établissements humains, commerce, etc. . Le Katanga regorge d’importants gisements de cuivre à haute teneur et les minerais associés tels que le cobalt, le zinc, le plomb. Parmi les autres minerais exploités, il y a : l’argent, le cadmium, le rhénium, la platine, le manganèse, l’étain, le charbon, l’uranium. Ces ressources sont concentrées dans les Districts du Haut-Katanga ainsi que dans les Villes de Kolwezi et de Likasi. Les gisements de pegmatites sont également exploités à Manono dans le district de Tanganyika. 3.1.2 L’Exploitation Minière Les principales industries minières sont : GECAMINES (la Générale des Carrières et des Mines), SODIMICO (Société de Développement Industriel et Minier du Congo), S.M.T.F. (Société Minière de Tenke Fungurume), E.M.K.Mn. (Entreprise Minière de Kisenge Manganèse) GECAMINES La GECAMINES est une entreprise publique à caractère industriel et commercial, dotée d’une personnalité juridique. Elle est chargée de la recherche et de l’exploitation des minerais, de leur concentration et de la métallurgie du cuivre, cobalt et zinc. Elle produit également des articles manufacturés à base de cuivre, du zinc, du charbon, de l’acide sulfurique, du ciment et de la chaux. Les activités de la GECAMINES sont concentrées dans l’axe Kolwezi -Likasi-Lubumbashi - Kipushi sur environ 500 Km de long et 50 Km de large. Par sa production, la GECAMINES était jusqu’il y a peu la principale pourvoyeuse en devises étrangères du Congo. Mais, depuis 1989, La GECAMINES rencontre des sérieuses difficultés d’exploitation. SODIMCO La société de Développement Industriel et Minier du Congo est société par action à responsabilité limitée avec 85% des capitaux japonais représentés par la NIPOPON MINING COMPANY; Le rayon d’action de la société couvre environ 6.000 Km2 dans la plaine de Haut Katanga près de la frontière zambienne. Ses réserves étaient évaluées en début des années 1980 à près de 110 millions de tonnes de minerais. Ils renferment chacun environ 30 millions de tonnes de minerais exploitables avec une teneur moyenne de 3% de cuivre pour Musoshi et 4% pour Tshisenda. CONGOETAIN CONGOETAIN exploite les gîtes de pegmatite de Manono. Ce gisement presque en état d’abandon comprend des réserves de plus de 165.000 tonnes d’étain contenu et 30 millions de tonnes d’ospodumène à6% d’oxyde de Lithium. La production de CONGOETAIN ne cesse de diminuer d’année en année. S.M.T.F. La Société minière de Tenke Fungurume est un consortium international comprennant des intérêts américains, anglais, japonais et congolais. Les activités sont veilleuse depuis pratiquement la création de la société à cause de l’inadaptation de la technologie utilisée aux conditions géologiques et métallurgiques des gisements de cuivre et de cobalt qui exigent des moyens importants et une technologie de pointe. 3.2 Les autres Industries du Katanga a) Industries de Transformation

TABACONGO
La société Tabacongo encadre des paysans pour la production du tabac vert dans les Territoires de
Kamina, de Dilolo à Kasenge et de Lubudi à Fungurume. Toute la production est acheminée à
Lubumbashi où se trouve installée l’usine de fabrication des cigarettes. L’encadrement a permit
d’accroître de 600 à 1.600kg/ha
Actuellement, la Tabacongo a été rachetée par Rothmans International qui a projeté d’augmenter la
production en vue d’atteindre au mois 500 tonnes à l’exportation en cultivant des variétés améliorées
de White Burley, Virginia, Galpao et Kentucky.
SINTEXKIN
Appuyée par la COTOLU qui s’occupe de la culture du coton dans le district de, SINTEXKIN est
spécialisée dans la filature, le tissage et l’impression de tissus pour femmes.
La production de SINTEXKIN est en baisse continuelle. Au cours de 1994, elle était estimée à environ
5% de sa capacité installée de 2.000.000 m/mois.
FILTISAF C’est une entreprise de filature, de tissage, d’impression et de bonneterie, scindée en plusieurs branches spécialisées. Actuellement, elle est en cessation d’activités. BRASIMBA La BRASIMBA procède à la fabrication de boissons alcoolisées, sucrées, eau gazeuse et autres sous produits tels que la drêche, le CO2 (Gaz carbonique) et la glace artificielle. Comme les autres entreprises confrontées à la situation difficile du moment, la BRASSIMBA a sensiblement réduit ses activités. A ce jour la BRASSIMBA de Kamina est en cessation d’activité. Autrefois, cette employait 345 agents dont 270 travailleurs, 68 cadres et maîtrise nationaux ainsi que 7 expatriés. AMATO-FRERES Les activités de cette société sont axées sur la mouture du maïs, la production des huiles végétales et la fabrication des savons. Pour le moment, seule la Savonnerie est en activité. b) Unités agro-industrielles Ces unités contribuent au développement de la province dans la mesure où elles fournissent de la fumure, donnent du bétail pour la traction attelée et le transport des produits agricoles, créent des emplois, construisent des infrastructures sociales et payent les différentes taxes. Dans cette catégorie, on peut citer : - Grand Elevage de Katongola (GRELKA/KAMINA) c) Unités de pêcheries industrielles
Ces unités fournissent le poisson qui est une source non négligeable des protéines d’origine animale
et créent des emplois. Parmi elles, on peut citer notamment les pêcheries de Katebe-Katoto, de
FRIGO-MOERO, de SOTIRIS, de l’Eglise méthodiste unie (PACPENS)
d) Autres unités de développement.
Il s’agit essentiellement des unités de transformation qui augmentent la valeur ajoutée des produits
locaux. A titre illustratif, on citera : les boucheries, les crémeries, les minoteries, les biscuiteries et
quelques industries plastiques et les autres organismes de développement qui interviennent dans les
domaines de la santé, de l’éducation, de l’habitat, de l’adduction d’eau, etc.

Source : Document des stratégies de Réduction de la pauvreté (DSRP)

Source: http://ruralcongo.cd/minider/images/pdf/katanga_situation_secteur.pdf

Certification de la visite mdicale : etat des lieux et prospesctives

AMELIORATION DE LA QUALITE ET DE LA SECURITE DES SOINS AMÉLIORATION DE LA PRESCRIPTION CHEZ LE SUJET ÂGÉ LES INDICATEURS D’ALERTE ET DE MAÎTRISE DE LA IATROGÉNIE (AMI) IPC AMI n°9 : SUIVI DU POIDS SI DIURETIQUES PRÉVENTION DE LA IATROGÉNIE DES MEDICAMENTS Les indicateurs de pratique clinique (IPC) constituent un sous ensemble des indicateurs qualité en san

North of england paediatric society

NORTH OF ENGLAND PAEDIATRIC SOCIETY The 107th Meeting of the Society was held at the Crown Hotel, Wetheral, Carlisle on Friday, 11th June 2010. The President, Dr Steve Hodges, took the Chair. The following 17 members registered their attendance. Dr K Agrawal In addition Drs Anderson, Bresnan, Onifide, Pennington and Ullman (speakers) and Prof. Terrence Stephenson (PRCPCH) attended as guests

Copyright © 2013-2018 Pharmacy Abstracts